Chacun son cinéma
ou ce petit coup au coeur quand la lumière
s’éteint et que le film commence
C’est un film à sketchs réalisé
à l'occasion des 60 ans du Festival de Cannes. 35 cinéastes dans la première
classe, issus de 25 pays, ont réalisé chacun un court métrage de 3 minutes
autour du thème de la salle de cinéma. Le thème est posé par Gilles Jacob,
président du Festival de Cannes. Ce film honore aussi la mémoire de Federico
Fellini. Pas mal de réalisateurs lui présentent leurs respects par leurs courts
métrages. Parmi les 35 cinéastes il y a 5 Chinois. On peut trouve encore une
fois que le festival de Cannes préfère les Chinois.
Puisque chaque métrage dure trois minutes seulement, il est difficile à
comprendre. Ils contiennent beaucoup de choses, beaucoup de connaissances sur
le cinéma. Ci-desous, je montre queleques partis bien faits de ce film.
Premièrement, «Cinéma Erotique» de Roman Polanski. C’est le réalisateur que
j’attends plus. Et son oeuvre répond à ma attente. Dans la salle d’un cinéma, il
y a un homme et un couple âgé. Quand il passe un gros plan érotique, l’homme
qui se place derrière pousse des gémissements insupportables. La femme trouve
embarrassée et elle demande à son mari de trouver l’ouvreuse pour résoudre cet
affaire. A la fin, le directeur y va pour s’en occupe. Il voit le billet du
monseiur qui dérange et trouve que son place est au deuxième étage. L’homme est
tombé. Il pousse des gémissements de peine. Polanski montre son métrage d’une
façon bulresque. Avoir vu bequcoup de métrages qui ont le sujet lourd, c’est un
bon assaisonnement.
Deuxièmement, «C’est un Rêve» de Tsai Ming-liang,
un réalisateur de Taiwan. Ce court métrage montre quelques espaces du temps
différant. Il s’agit de l’influence du cinéma sur sa grand-mère, sa mère et
lui-même. Les rôles est joués par Tsai Ming-liang lui-même, sa mère et son
neveu. La scène qu’ils mangent des durions à minuit est très émouvente. Tout ce
métrage raconte l’amour profond pour cinéma des gens ordinaires.
Troisièmement, «Rencontre
Unique» de Manoel de Oliveira. C’est le seul film muet dans cette collection. Ceci s’est passé lors l’unique rencontre entre Khrouchtchev et le Pape Jean
23. Le dialogue est:
K(Khrouchtchev):
Qui est cette personne replète habillé tout en blanc?
A(Assistant) : C’est le camarade...
K: Camarade? Quel camarade?
A: C’est le
camarade ditigeant pour le monde des Catholiques, le Pape Jean 23
K: Un
camarade?... hum...
A: Pourquoi pas?
Quand le camarade Staline nous disair de danser, est-ce que nous ne dansions
pas?
K: Eh, bien: il
se passe la même chose avec le Camarade Pape...Quand il dit à ses camarades
catholiques de prier, ils se mettent aussitôt à prier.
A: Regarde! Le
voilà qui s’approche!
K: qui? Ah! le
Pape, le camarade Pape!
P(le Pape Jean
23): Décidément nous avons bien quelque chose en commun...mon cher
Khrouchtchev...(Il indique le gros ventre de Khrouchtchev du doigt)
C’est intéressant, mais personne va se
fâcher pour ça.
Le dernier, «Happy Ending» de Ken Loach. Avant
la caisse de billet, beaucoup de gens faitent le queue. Un père et son fils
discutent pour choisir un film de voir. Ils discutent pendant long temps. Les
gens derrière eux et la caissière impatientent. Enfin, le père et le fils
renoncent à voir n film en choisissant de jouer au football. C’est un dénouement
imprévu mais il nous met à réfléchir. Est-ce que les gens qui voient les films
existent d’abord? Ou est-ce que les films existent d’abord? L’histoire du
cinéma dit que les films exitent d’abod. Alors, pourquoi on réalisent des films?
Et pourquoi Ken Loach a obtenu la palmacée d’or?
Dans la collection, il y a encore des
métrages bien faits, «Trois Minutes» de Théo Angelopoulos, «Dans le Noir» de Andréï
Konchalovsky, «The Electric Princess Picture House» de Hou Hsiao-hsien, «Dans
l’Obscurité» de Jean-Pierre Dardenne/ Luc Dardenne, etc.